Comparatif : location courte durée ou location étudiant ?

Durée d’occupation : stabilité contre flexibilité

Location étudiant :

• Généralement de septembre à juin, parfois jusqu’à août.
• Pour les villes universitaires avec une forte demande locative.
• Possibilité de vide en été (juillet-août), sauf en colocation ou sous-location saisonnière.

Location courte durée :

• Locations de quelques jours à quelques semaines, pour de nombreux contextes différents (travail/vacances/week-end/anniversaire/...).
• Forte flexibilité : vous pouvez occuper le logement entre deux locations.
• Possibilité de louer toute l’année, selon l’attractivité touristique ou professionnelle de la zone.

Conclusion :

La location étudiante offre plus de stabilité, mais la LCD permet une meilleure occupation annuelle si bien optimisée.

Rentabilité : un écart souvent significatif

Location étudiant :

• Loyers plafonnés ou modérés, notamment en zones tendues.
• Revenus mensuels réguliers mais moins élevés qu’en courte durée.
• Peu ou pas de suppléments (ménage, linge, etc.).

Location courte durée :

• Tarifs à la nuitée, souvent 2 à 3 fois supérieurs au loyer mensuel divisé par 30.
• Revenus variables selon la saison, la localisation, et l’optimisation de votre annonce.
• Frais de gestion, ménage, blanchisserie… mais potentiel de marge plus important.

Conclusion :

La location courte durée est potentiellement plus rentable et ajustable, surtout dans les zones touristiques ou à forte demande, mais nécessite plus d’efforts.

Gestion locative : simplicité ou intensité ?

Location étudiant :

• Un seul locataire (ou colocataires) à gérer par an.
• Peu de rotation = moins de gestion.
• États des lieux, réparations, gestion du bail… sur le long terme.

Location courte durée :

• Gestion intensive : communication, ménage, check-in/out, optimisation du prix.
• Plus de maintenance et de coordination (ménage, consommables, etc.).
• Peut être externalisée via une conciergerie, mais cela représente un coût.

Conclusion :

La LCD demande plus d’implication, à moins de déléguer le travail à une conciergerie. La location étudiante est plus simple à gérer au quotidien.

Réglementation : des cadres différents

Location étudiant :

• Bail mobilité (1 à 10 mois) ou bail meublé classique (9 mois).
• Réglementation stable et encadrée.
• Éligible à certaines aides au logement (APL, etc.).

Location courte durée :

• Soumise à des règles spécifiques (déclaration en mairie, autorisation en copropriété, changement d’usage dans les grandes villes…).
• Restrictions croissantes dans certaines communes (notamment Paris, Lyon, Bordeaux…).
• Requiert parfois un numéro d’enregistrement.

Conclusion :

La location étudiante est souvent plus souple juridiquement, surtout en zone tendue. La LCD est plus réglementée et doit être bien encadrée.

Cible et relation locative

Location étudiant :

• Jeunes locataires parfois sans historique de location.
• Relation locataire-propriétaire plus longue, plus personnalisée.
• Garantie de revenus via les garants ou dispositifs type Visale.

Location courte durée :

• Voyageurs de passage, touristes, professionnels…
• Relation plus éphémère, mais très axée sur la satisfaction client.
• Possibilité de commentaires négatifs publics.

Conclusion :

À vous de voir si vous préférez une relation continue mais engagée, ou des contacts fréquents mais ponctuels.

Mobilier et équipements

Location étudiant :

• Meublé classique avec le minimum légal.
• Peu de rotation = usure modérée.

Location courte durée :

• Doit être entièrement équipée (literie, vaisselle, électroménager, décoration…).
• Nécessite un niveau de standing supérieur pour se démarquer.
• Usure plus rapide des équipements.

Conclusion :

La LCD demande un investissement initial plus élevé, mais permet de valoriser le bien plus rapidement.

Fiscalité et imposition

Location étudiant meublée :

• Régime micro-BIC ou réel (comme la LCD).
• Moins d’amortissements, mais fiscalité plus simple.

Location courte durée :

• Également au régime micro-BIC ou réel.
• Peut profiter de l’abattement de 71 % (location classée).
• Souvent plus d’optimisation fiscale possible via le réel simplifié.

Conclusion :

En LCD, il est plus facile de diminuer sa base imposable via le régime réel, mais cela implique une comptabilité plus rigoureuse.